Les générateurs HHO à plaques, dont font partie les Dry Cells, sont actuellement les plus efficaces sur le marché des générateurs de gaz hho. Leur développement est évidement lié au fait que la “HHO Mania” nous vient tout droit des Etats Unis. Aux US les moteurs sont très “gros”, ils ont donc besoin de générateurs qui produisent beaucoup de gaz, sans trop chauffer.
La particularité de la Dry Cell est donc d’avoir des électrodes, le plus souvent en forme de plaques, qui, contrairement à la plupart des autres générateurs, ne baignent pas dans l’eau.
Le réservoir d’eau est placé plus haut que la Dry Cell et l’eau descend donc vers les électrodes par pesanteur. Lorsque la Dry Cell est alimentée en électricité, il y a production de gaz, qui remonte naturellement en entrainant avec lui l’eau pour ramener le tout dans le réservoir.
Le gaz s’échappe alors par une sortie située au dessus du niveau de l’eau du réservoir, pour aller finir dans le système d’admission d’air de votre moteur.
Le tour est joué ! Vous économisez du carburant, et vous polluez moins !
Sans plus tarder une petite vidéo qui vous montre très rapidement comment ça marche :
A noter :
Démonter une Dry Cell n’est pas rapide et pas recommandé pour des raison d’étanchéité. L’électrolyte utilisé n’est pas le classique bicarbonate de soude qui provoque trop d’oxydation et nécessiterait un nettoyage trop fréquent des plaques.
Si vous optez pour une Dry Cell vous devrez donc utiliser l’électrolyte recommandé par le vendeur, soit en commandant régulièrement l’électrolyte en question, soit en trouvant cet électrolyte dans le commerce et en faisant votre propre mélange. Comme chez le docteur bien sur, en respectant la dose prescrite ! Sous peine de détérioration.
Les électrolytes fréquemment utilisé dans les Dry Cells sont l’hydroxyde de potassium et l’hydroxyde de sodium. En bref, sachez toutefois que le plus adapté est l’hydroxyde de sodium qui à l’avantage de ne pas produire de mousse et d’ être le seul compatible avec l’alcool isopropylique utilisé pour protéger votre générateur HHO contre le gel en hiver. Si vous voulez en savoir plus vous pouvez lire cet article sur les avantages et inconvénients de chaque électrolyte.
L’hydroxyde de potassium est assez difficile à trouver dans le commerce, votre pharmacien refusera certainement de vous en vendre sans ordonnance, mais on retrouve le KOH ( c’est le petit nom de l’hydroxyde de potassium ) en vente libre dans certains domaine d’application, comme le jardinage et la fabrication de savons et cosmétiques. La soude caustique ( hydroxy de sodium ) est disponible partout dans le commerce mais préférez un produits pur surtout si vous utilisez l’alcool isopropylique pour protéger votre générateur HHO contre le gel en hiver. Vous risquez sinon de voir l’eau de votre système devenir noire et un dépôt noir se former sur les plaques et empêcher l’électrolyse…
Voici quelques adresses utiles pour les produits purs :
Hydroxyde de Sodium dans la Boutique du Blog
Canada & USA:
Hydroxide de Sodium sur eBay.com ( USA )
Hydroxide de Sodium sur amazon.com ( USA )
D’autres électrolyte sont possibles je vous en cite quelques un qui peuvent convenir pour un générateur hho de type dry cell,
Hydroxyde de sodium ( soude caustique )
Carbonate de potassium
Vinaigre Blanc
Puisqu’on en est aux questions relative aux électrolytes, lorsque le niveau baisse dans le réservoir, il faut ajouter de l’eau pure, ne rajoutez de l’électrolyte que si vous constatez une baisse d’ampérage. Vous pouvez aussi opter pour la solution de rajouter de l’eau avec un faible dosage d’électrolyte visant juste a compenser “l’usure” de l’électrolyte de votre système. L’électrolyte reste en effet présent dans le réservoir, il s’altère lentement et il ne s’évapore pas comme l’eau ! Toutefois “l’usure” due à l’électrolyse intervient plus ou moins rapidement suivant l’électrolyte utilisé et les conditions d’utilisation plus ou moins intensives.
Vous devrez aussi nettoyer votre cellule en la vidant et en la rinçant, une fois par an et/ou à chaque fois que vous constatez une baisse importante de l’ampérage malgré de nouveaux apports d’électrolytes. Une coloration importante de l’eau est aussi le signe qu’il faut vidanger. Portez ensuite le liquide de vidange à la décharge. Vous n’avez plus qu’a refaire un mélange électrolyte/eau distillé tout neuf, et vroum !
Les principaux avantages des générateurs HHO Dry Cells sont qu’elles ne prennent pas de place, produisent beaucoup de gaz, nécessitent moins d’entretien, le réservoir est facile a remplir, sont généralement de conception robuste.
Il y a en ce moment une sorte de course à l’échalotte en ce qui concerne la production de gaz HHO par minute, c’est à celui qui mettra au point le générateur HHO qui produit le plus de gaz!
Mais attention, la plupart du temps en Europe on a pas besoin de tout ça.
Une petite Dry Cell peut produire de 0,00 litre à 2 litres voir un peu plus de gaz HHO par minute , c’est amplement suffisant pour un moteur jusqu’à 2 – 3 litres de cylindrée, c’est à dire la plupart des moteurs européens.
Voilà pour les Dry Cells, à vous de voir si votre moteur en a besoin et si votre porte monnaie est suffisamment garni.
Les cellules type basiques, à fils d’acier sont moins performantes, mais en les branchant en série, vous pouvez obtenir une production de gaz, peut être suffisante pour votre moteur. Et vous gardez une certaine liberté pour l’électrolyte, le bicarbonate de soude se trouve à l’épicerie du coin ! Et rien ne vous empêche d’utiliser de l’hydroxyde de potassium si vous en avez marre de vidanger votre générateur tous les 2000 km !
Voir :
Branchement en serie de plusieurs generateurs HHO
Quantité idéale de HHO produite par le Generateur
Bonne route.
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